Collectage, nom masculin : recueil de la mémoire, collecte pour une transmission
C’est dans les années quatre-vingt que dans le Cantal tout a commencé : Pierre Boissière, alors président de l’IEO du Cantal, avec d’autres, bat la campagne afin de recueillir musiques, paroles des anciens, contes et chansons.
Ces initiatives, à l’époque partout en France, ressortaient à la fois de la volonté de reconnaissance et de préservation d’une langue et d’une culture, en l’occurrence occitanes. Il était question de rendre compte de la richesse d’un territoire quant au patrimoine culturel immatériel dont toutes ces personnes, sans le savoir, étaient détentrices.
Le collectage bien avant d’être, comme récemment, un argument de spectacle vivant, fut d’abord objet de transmission.
Aussi munis de magnétophones, quelques rares fois d’une caméra, les collecteurs de ces années-là firent œuvre de passeurs.
C’est dans cet esprit que l’IEO a continué et continue aujourd’hui à mettre ses pas dans ceux de ses prédécesseurs.